Sunday, April 16, 2006




Un moine mendie

Ses os secs
résonnent
Comme des vieux bambous


Saoul et sans le sou
Et sans plus de raisons
Et sans plus de visage

Le bol
Où se déposent
quelques bouts de ciel
reflète des choses
le passage

Chaque forme
Y est la tienne

Chaque enfant
La douceur
de tes yeux


Ton printemps,
Haru san
Déplie un grand manteau de pluie
Sous lequel le mendiant abruti
va et vient
sans plus de savoir ni de pourquoi

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