Un moine mendie
Ses os secs
résonnent
Comme des vieux bambous
Saoul et sans le sou
Et sans plus de raisons
Et sans plus de visage
Le bol
Où se déposent
quelques bouts de ciel
reflète des choses
le passage
Chaque forme
Y est la tienne
Chaque enfant
La douceur
de tes yeux
Ton printemps,
Haru san
Déplie un grand manteau de pluie
Sous lequel le mendiant abruti
va et vient
sans plus de savoir ni de pourquoi
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