Wednesday, May 24, 2006

danses



Pour Og... Mon âme

L’oiseau quand il vole
Ne laisse aucune trace

La truite d’or
Fraye seule, invisible, détachée

Un enfant ( que j’étais hier encore)
Jette des pierres sur l’onde calme
Alors que les ronds se dissipent
En touchant le ciel
L’univers se met à chanter

Danse dépourvue de traces

Du vide avec lui-même


The bird in its flight
Doesn’t leave any trail behind

The golden trout
Swim unnoticed, unseen, untied

A child (thatI was yesterday)
Throw stones in the still waters
As ripples vanish, reaching the sky
The whole universe sings

Traceless dance
Of nothingness with itself

1 Comments:

Blogger Taigu said...

Cher Alain,

Merci de tout coeur pour ta gentillesse. Je ne suis pas sûr d te suivre au sujet de la dimension esthètique du zen, mais qu'importe ce que je pense ou ne pense pas. Oui mon ami, Kannon est juste ce qui est, à même la poussière, l'égarement, les larmes, la souffrance et la joie. Ses parures ne sont ni l'or ni les joyaux mais la simple nudité. Tu as beaucoup de chance d'appartenir à cette merveilleuse lignée de Maezumi, de Glassman, de Merzel et de ton maître. Je vais désormais sans maître ni lignée, prenant refuge dans la seule assise et la vie comme elle va, comme elle vient. Itinéraire? Peut-être. Bien que j'aspire à me perdre, et me perdre encore.Un bien mauvais moine et le maître de personne, pas même de lui-même.

Ce serait tellement de joie de te retrouver quelque jour, juste là, "in the flesh". Coudre le kesa ensemble, rêver devant la lune en compagnie des femmes si belles si vraies et la bouche immense de Cela, boire des bières et ne rien glander.

Gassho, mon ami, tiens ma main encore, et encore. Je ne suis rien.

9:36 AM  

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