Saturday, July 22, 2006
Brian Gold's picture of an English brook
Today
In the blooming garden of Konya
A dirty child runs after a big yellow ball
Called Sun
At midnight
The crescent moon
Is
My beloved's eyebrow
A blind and old man
Counts his camels
And dreams of gold
That he will never see
What the reed says is this:
Lovers are empty handed
Lost, lunatic-like
Open jars overflowing
Merging their souls beyond measure
The rose and the mirror
The mask and the soul
Dropped in dust
Do return
In everything, as everything
Today
Wake up!
Wake up!
The rose is the true name of my beloved
The mirror his true face
Rose in rose
Sun in Moon
Casts no shadow
Over the sky-like sea
Lovers don’t part, lovers don’t meet
They only dance
4 Comments:
Bonne question, Magda. Quel que soit le support d'écriture, stylo ou informatique, je n'écris que très peu de brouillons. Mes textes, très modestes, je les perçois d'abord comme déjà écrits, sous la forme d'images intérieures ou d''impressions. Il me suffit alors de laisser ce corps se glisser dans les mots, donc je n'interviens que très peu. Peu voire pas de ratures. Très rarement il y a travail, repentir, biffure etc. Certains textes adviennent en anglais, d'autres en français... Question d'atmosphère et espaces très différents.
Ecrire de la musique...j'y ai toujours pensé. Suis inculte, ignare. Peut-être en m'aidant d'un logiciel...En ce moment, j'étudie la flûte irlandaise, ce qui me donne déjà pas mal de fil à retordre. Il me faudra te faire découvrir Martin Hayes, le plus profond de tous les fiddlers et, à mes yeux, un musicien parfait.
Sensibilité, finesse? Ouais, peut-être. ces poèmes que tu lis, je les écris pour celle qui n'a pas de visage ni de corps, car à vrai dire, la plupart des destinataires de ces poèmes n'en comprennent pas une ligne. J'ai parfois le sentiment de vivre dans un royaume de sourds et d'aveugles. Et au fond, c'est tant mieux. Au Japon, je ne connais que deux personnes qui me voient vraiment, sans fuir ni en rajouter.
Il est amusant (parfois désespérant) de constater combien la fausse et grossière magie amuse, mais dés que tu déploies la vraie magie...Pouf, plus personne! C'est en somme, un reflet des valeurs de ce monde.
Merci pour tes encouragements.
How beautiful pierre...
xoxo,
nina
Merci Magda, merci de tout coeur.
Dear Nina, thank you, sweet heart, I often think of you.
Post a Comment
<< Home