One day, as I was in the playground of Kyoto French school, a little girl came to me with big eyes, empty of fears or expectations, holding a small bud, a minute flower; she held it until I asked stupidly: is it for me ? She nodded, without a word. I took it in my hands and kept it al my way back to Osaka. This peom is a clumsy attempt to convey this:
playground, a little girl
curly hair, free eyes, holds a flower out to me
the universe’s whisper
Un jour , alors que j'étais sur la cour de récréation de l'école française de Kyoto, une petite fille, les yeux vidés de toute peur ou de toute attente, vint à moi tenant une petite fleur, elle me la tendit jusqu'à ce que je demande stupidement: c'est pour moi? Ell acquiesca sans mot dire. Ce poème essaye de traduire ce moment:
cour de récréation, une petite fille
cheveux bouclés, yeux libres, me tend une fleur
murmure de l'univers
2 Comments:
Pour moi, Magda, les enfants me rappellent ce que je m'empresse si souvent d(oublier, qu'au delà de la barrière dualiste du vrai et du faux, du ceci et du cela, mon vrai visage est clair. L'enfant? ce visage me revenant, ce visage enfin refleté,tout simplement. Bien à toi.
Bonjour papa! je suis l'enfant dans la photo et je t'adore! C'est moi! Christiana xxxxxxx
Post a Comment
<< Home